A Okehampton, il est possible de visiter les ruines du plus large château médiéval du Devon.
A la fin du XIIe siècle, le château devint la propriété de la famille Courtenay, l'une des plus puissantes familles aristocratiques d'Angleterre. Ils conservèrent les lieux pendant 350 ans, jusqu'à l'exécution d'Henry Courtenay par Henry VIII en 1539. Certaines parties du châteaux furent alors réemployées pour la construction de nouveaux bâtiments et le reste fut laissé en ruines.
Son histoire :
En 1068, deux ans après la bataille d'Hastings, Baldwin de Brionne, qui a aidé William le Conquérant dans sa lutte contre la révolte Saxonne dans l'Ouest de l'Angleterre, se voit octroyer des terres dans le comté de Devon. Il choisit alors de construire un château à Okehampton, ce qui lui permettrait de contrôler la route principale de l'Ouest du pays.A la fin du XIIe siècle, le château devint la propriété de la famille Courtenay, l'une des plus puissantes familles aristocratiques d'Angleterre. Ils conservèrent les lieux pendant 350 ans, jusqu'à l'exécution d'Henry Courtenay par Henry VIII en 1539. Certaines parties du châteaux furent alors réemployées pour la construction de nouveaux bâtiments et le reste fut laissé en ruines.
La plupart des ruines sont issues de bâtiments construits au XIVe siècle, alors que le fort militaire fut transformé en confortable et luxueuse résidence par Hugh Courtenay II. Pendant la majeure partie de son histoire, le château d'Okehampton fut utilisé en tant que centre administratif et cour de justice.
La visite est gratuite pour ceux qui possèdent la carte English Heritage. Elle coûte £6.50 par adulte et £3.90 par enfant, ou £16.90 pour une famille de 2 adultes et 3 enfants et £10.40 pour 1 adulte et 3 enfants. Un parking est situé à côté du site.
La visite en elle-même n'est pas très longue mais on peut se balader dans les ruines autant de temps que l'on veut. C'est une jolie ruine à visiter mais attention : le village d'Okehampton, bien que tout petit, est sujet à de très importants bouchons !!!
Article rédigé par Noémie Budin
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