J’ai le plaisir de partager avec vous, aujourd’hui, le portrait de Perle. Arrivée avec sa famille, à Bristol, à la fin du mois d’août 2019, Perle est aujourd’hui très active au sein de l’Expat Family UK, et plus particulièrement de la Data Team.
Bonjour Perle et merci de partager avec nous, ton portrait. Peux-tu commencer par te présenter ?
Je m’appelle Ngoc Ha Richard. Mon prénom signifie « Rivière de Perle », en version courte « Perle », manière dont je me fais appeler par mon entourage francophone depuis quelques années. En effet, c’est bien plus facile, et cela reste toujours moi !
Je suis née à Hanoï, au Vietnam, où j’ai grandi et vécu jusqu’à mes 18 ans, avant de venir en France pour mes études supérieures à l’INSA de Lyon. J’avais prévu de retourner au Vietnam après l’obtention de mon diplôme Ingénieur en Génie Industriel mais c’était sans compter l’attraction de cette très belle ville. J’y ai passé les 19 années suivantes avec mon époux Corentin, puis notre fille Hana May, née en 2012.
Côté professionnel, je suis Ingénieur Chef de Projet en Système d’Information. J’ai exercé ce métier prenant et passionnant jusqu’au jour de notre départ au Royaume Uni, mon troisième pays d’accueil (mais très probablement pas pour une période de 18 ans !).
Côté personnel, j’aime voyager, la nature et les jardins (petite, j’aurais aimé devenir botaniste), l’art manuel (Origami, Hikebana), la gastronomie et la cuisine, mais aussi aider les autres quand l’occasion se présente.
Pourquoi avez-vous décidé de tenter cette expérience de l’expatriation ?
Ayant un père militaire, Corentin avait été initié dès son très jeune âge à la vie d’expatrié avec sa famille. Il a ensuite poursuivi cette expérience pendant ses études supérieures (dont quelques années aux États-Unis). Cela est en quelque sorte presque devenu une « tradition familiale ».
Nous aimions notre vie à Lyon. Mais cette expérience était une excellente occasion pour notre fille de découvrir une nouvelle culture, de maîtriser une nouvelle langue et d' avoir un nouveau regard sur le monde. Le Royaume-Uni facilite, par sa langue, les voyages et les échanges.
Enfin, professionnellement parlant, cela était aussi bénéfique pour Corentin que pour moi.
J’ai alors mis ma carrière professionnelle entre parenthèses et après quelques mises au point, nous étions prêts à partir pour une nouvelle aventure de l’autre côté de la Manche.
S’agissait-il de votre première expatriation ?
A 18 ans, je suis arrivée en France pour mes études. C’était la première fois que je prenais un avion et m’éloignais de ma famille.
Je ne maîtrisais pas la langue française. En effet, quelques mois d’apprentissage (bien qu’intensifs) de la langue de Molière avant mon départ, n’étaient pas suffisants pour affronter sereinement les démarches administratives longues et complexes, ni pour suivre les cours efficacement.
Les débuts n’ont pas été évidents mais avec des amis dans la même situation, petit à petit, nous avons surmonté les épreuves et profité pleinement de cette nouvelle vie.
Comment as-tu vécu ton arrivée au UK ?
Comme beaucoup d’entre nous et malgré l’aide de la société de relocation, l’épreuve de la recherche de logement a été la plus difficile.
Une fois notre toit trouvé, nous étions rassurés et j’ai alors pu entamer les diverses démarches sereinement et sans trop de difficultés : ouverture d’un compte bancaire sur place, « pre-settlement » (le Brexit n’était pas loin), inscription auprès du NHS / GP, obtention du numéro NIN pour un futur projet professionnel.
Nous avons profité des premiers jours pour réaliser un premier voyage au Pays de Galles, jusqu’au Snowdonia : nous avons été émerveillés par la verdure étonnante de la fin de l’été, la beauté des paysages, et le Soleil qui brillait.
Nous avions également pris la décision d’un mode de vie « car-free » au quotidien, complété par des locations de voiture pour découvrir le pays de temps en temps. Nous avons alors découvert Bristol dans tous ses recoins, puis ses alentours jusqu’à Bath ou Portishead en journée, avec beaucoup de joie, sur nos vélos électriques.
Appréciant des circuits courts et des produits locaux, nous avons rapidement trouvé des producteurs locaux et des petits commerces de proximités, puis une boulangerie bio qui n’a rien à envier aux plus réputées de France.
Nous avons également rencontré des familles EDF arrivées avant nous ou en même temps. Nous avons commencé à tisser des liens progressivement.
Bref, nous nous sommes vite sentis chez nous !
Aviez-vous des craintes concernant l’adaptation de votre fille ? sa scolarisation ?
Hana May a eu un changement de l’école en CP, l’année qui précédait l’expatriation. Elle s’était très bien adaptée et s’était fait beaucoup d’amis.
Cette fois, nous savions qu’il y aurait un grand changement linguistique mais nous avions confiance en sa grande capacité d’adaptation et dans l’accompagnement de l’école. Elle était très enthousiaste de pouvoir faire l’école en anglais « comme mon Papa quand il avait mon âge ».
La rentrée est vite arrivée. Nous avons été très bien accueillis par les enseignants, les personnels administratifs et les parents de la classe de notre fille, à Colston’s School.
Hana May s’est d’ailleurs vite et bien intégrée.
De plus, elle a pu suivre un double cursus de grande qualité grâce au partenariat entre FAST Tutoring et l’école anglaise. C’est indispensable pour la réintégration des enfants, en France, dans quelques années.
Avais-tu des a priori sur les anglais et la culture anglaise ?
Non, de manière générale, j’aime les gens et les rencontres. C’est donc avec plaisir que nous avons découvert et découvrons encore Bristol et ses habitants très accueillants et bienveillants.
Bristol est une ville cosmopolite. Nous avons rencontré des personnes de divers horizons.
Et grâce à ces diversités, contrairement aux clichés, nous avons aussi découvert une très belle culture culinaire. Nous retrouvons même ici quelques référents de prestigieux étoiles Michelin, la Bib Gourmande ou l’Assiette Michelin. En ajoutant la cuisine du monde, on a l’embarras du choix !
Et enfin, depuis l’été 2020, nous avons vu naître et grandir Expat Family UK, le projet des conjoint.e.s d’expatrié.e.s.
Nous avons commencé tout doucement, cet été, en accueillant les nouvelles familles de Colston’s School, avec les contraintes liées à la pandémie.
Avec mon bagage professionnel en gestion de projet et en système d’information, j’épaule désormais l’équipe dans l’organisation générale, la mise en place et l’exploitation des différents outils informatiques. En prime, des belles amitiés se sont tissées grâce à cette aventure, à laquelle je souhaite contribuer le plus longtemps possible. (N.D.L.R. : Et nous t’en remercions !)
As-tu eu l’occasion de visiter le Royaume-Uni ?
Malgré la situation actuelle, nous avons pu composer avec les contraintes et découvrir les paysages époustouflants du Royaume-Uni.
Avant la Covid-19, nous avons pu visiter le Pays de Galles à la fin de l’été 2019, suivi par la découverte de Bristol et des villes aux alentours : Bath, Wells, Cheddar, Portishead, Ogmore…
Après le confinement, nous avons pu découvrir l’Ecosse du Nord et les îles Hébrides Extérieures. Nous avons été émerveillés par la beauté des paysages et sommes allés à la rencontre d’une faune et flore extraordinaires.
Nous avons été plusieurs fois en Devon, ainsi qu’en Cornouailles. Le Royaume Uni continue de nous surprendre et nous espérons pouvoir visiter d’autres régions.

Un premier bilan de ton actuelle expatriation ?
Je ne regrette pas de nous être lancés dans cette aventure, même si la pandémie a surpris beaucoup de monde et bouleversé certains projets personnels comme professionnels.
Certes, nous n’avons pas pu rencontrer autant de personnes qu’on l’aurait voulu. Certes, nous n’avons pas pu partir en voyage à l’étranger et donc rendre visite à ma famille, au Vietnam.
Mais prenons le bon côté des choses : c’était la première fois de notre vie qu’on a pu passer autant de temps en famille, tous ensemble, tout le temps !
Nous avons pu découvrir l’Angleterre avec la diversité de ses paysages car nous vivons dans un très beau pays.
Côté professionnel, je m’y remets petit à petit. « Tout vient à point à qui sait attendre ».
Et à mon plus grand bonheur, le lien entre les compatriotes continue à se renforcer, avec des rencontres à distance ou en vrai avec des femmes et des hommes extraordinaires dans la communauté EDF.
Quels sont tes projets pour 2021 ?
En 2021, j’aimerais continuer à aider dans ces différents projets associatifs, notamment dans avec Expat Family UK.
Je travaille actuellement sur le guide du corpus des connaissances en gestion de projet PMBOK (Project Management Body Of Knowledge). Ces révisions me permettent de structurer mes connaissances en gestion de projet, et si possible, aller jusqu’à l’obtention d’une certification PMP (Project Management Professional).
Enfin, nous aimerions également rendre visite à ma famille au Vietnam, et réaliser notre voyage en Islande, repoussé à cause de la pandémie.
Merci beaucoup, Perle, pour ce portrait et ton engagement auprès de la communauté d’expatrié.e.s !
Bonjour Perle et merci de partager avec nous, ton portrait. Peux-tu commencer par te présenter ?
Je m’appelle Ngoc Ha Richard. Mon prénom signifie « Rivière de Perle », en version courte « Perle », manière dont je me fais appeler par mon entourage francophone depuis quelques années. En effet, c’est bien plus facile, et cela reste toujours moi !
Je suis née à Hanoï, au Vietnam, où j’ai grandi et vécu jusqu’à mes 18 ans, avant de venir en France pour mes études supérieures à l’INSA de Lyon. J’avais prévu de retourner au Vietnam après l’obtention de mon diplôme Ingénieur en Génie Industriel mais c’était sans compter l’attraction de cette très belle ville. J’y ai passé les 19 années suivantes avec mon époux Corentin, puis notre fille Hana May, née en 2012.
Côté professionnel, je suis Ingénieur Chef de Projet en Système d’Information. J’ai exercé ce métier prenant et passionnant jusqu’au jour de notre départ au Royaume Uni, mon troisième pays d’accueil (mais très probablement pas pour une période de 18 ans !).
Côté personnel, j’aime voyager, la nature et les jardins (petite, j’aurais aimé devenir botaniste), l’art manuel (Origami, Hikebana), la gastronomie et la cuisine, mais aussi aider les autres quand l’occasion se présente.
Sgarasta Mhòr Beach, Isle of Harris, Ecosse
Pourquoi avez-vous décidé de tenter cette expérience de l’expatriation ?
Ayant un père militaire, Corentin avait été initié dès son très jeune âge à la vie d’expatrié avec sa famille. Il a ensuite poursuivi cette expérience pendant ses études supérieures (dont quelques années aux États-Unis). Cela est en quelque sorte presque devenu une « tradition familiale ».
Nous aimions notre vie à Lyon. Mais cette expérience était une excellente occasion pour notre fille de découvrir une nouvelle culture, de maîtriser une nouvelle langue et d' avoir un nouveau regard sur le monde. Le Royaume-Uni facilite, par sa langue, les voyages et les échanges.
Enfin, professionnellement parlant, cela était aussi bénéfique pour Corentin que pour moi.
J’ai alors mis ma carrière professionnelle entre parenthèses et après quelques mises au point, nous étions prêts à partir pour une nouvelle aventure de l’autre côté de la Manche.
S’agissait-il de votre première expatriation ?
A 18 ans, je suis arrivée en France pour mes études. C’était la première fois que je prenais un avion et m’éloignais de ma famille.
Je ne maîtrisais pas la langue française. En effet, quelques mois d’apprentissage (bien qu’intensifs) de la langue de Molière avant mon départ, n’étaient pas suffisants pour affronter sereinement les démarches administratives longues et complexes, ni pour suivre les cours efficacement.
Les débuts n’ont pas été évidents mais avec des amis dans la même situation, petit à petit, nous avons surmonté les épreuves et profité pleinement de cette nouvelle vie.
Comment as-tu vécu ton arrivée au UK ?
Comme beaucoup d’entre nous et malgré l’aide de la société de relocation, l’épreuve de la recherche de logement a été la plus difficile.
Une fois notre toit trouvé, nous étions rassurés et j’ai alors pu entamer les diverses démarches sereinement et sans trop de difficultés : ouverture d’un compte bancaire sur place, « pre-settlement » (le Brexit n’était pas loin), inscription auprès du NHS / GP, obtention du numéro NIN pour un futur projet professionnel.
Nous avons profité des premiers jours pour réaliser un premier voyage au Pays de Galles, jusqu’au Snowdonia : nous avons été émerveillés par la verdure étonnante de la fin de l’été, la beauté des paysages, et le Soleil qui brillait.
Nous avions également pris la décision d’un mode de vie « car-free » au quotidien, complété par des locations de voiture pour découvrir le pays de temps en temps. Nous avons alors découvert Bristol dans tous ses recoins, puis ses alentours jusqu’à Bath ou Portishead en journée, avec beaucoup de joie, sur nos vélos électriques.
Harbourside, Bristol
Appréciant des circuits courts et des produits locaux, nous avons rapidement trouvé des producteurs locaux et des petits commerces de proximités, puis une boulangerie bio qui n’a rien à envier aux plus réputées de France.
Nous avons également rencontré des familles EDF arrivées avant nous ou en même temps. Nous avons commencé à tisser des liens progressivement.
Bref, nous nous sommes vite sentis chez nous !
Aviez-vous des craintes concernant l’adaptation de votre fille ? sa scolarisation ?
Hana May a eu un changement de l’école en CP, l’année qui précédait l’expatriation. Elle s’était très bien adaptée et s’était fait beaucoup d’amis.
Cette fois, nous savions qu’il y aurait un grand changement linguistique mais nous avions confiance en sa grande capacité d’adaptation et dans l’accompagnement de l’école. Elle était très enthousiaste de pouvoir faire l’école en anglais « comme mon Papa quand il avait mon âge ».
La rentrée est vite arrivée. Nous avons été très bien accueillis par les enseignants, les personnels administratifs et les parents de la classe de notre fille, à Colston’s School.
Hana May s’est d’ailleurs vite et bien intégrée.
De plus, elle a pu suivre un double cursus de grande qualité grâce au partenariat entre FAST Tutoring et l’école anglaise. C’est indispensable pour la réintégration des enfants, en France, dans quelques années.
Hana May et sa professeure, Karine Plagne, en leçon de français
Avais-tu des a priori sur les anglais et la culture anglaise ?
Non, de manière générale, j’aime les gens et les rencontres. C’est donc avec plaisir que nous avons découvert et découvrons encore Bristol et ses habitants très accueillants et bienveillants.
Bristol est une ville cosmopolite. Nous avons rencontré des personnes de divers horizons.
Et grâce à ces diversités, contrairement aux clichés, nous avons aussi découvert une très belle culture culinaire. Nous retrouvons même ici quelques référents de prestigieux étoiles Michelin, la Bib Gourmande ou l’Assiette Michelin. En ajoutant la cuisine du monde, on a l’embarras du choix !
Une assiette du restaurant "Bulrush" (Une étoile Michelin), Bristol
Que fais-tu ici ?
J’ai décidé de consacrer les premiers mois de notre installation à Bristol pour ma famille. C’était une grande première pour moi qui étais toujours à « deux-cents à l’heure » ! C’était aussi l’occasion de prendre un peu de recul et de profiter de la vie autrement.
En même temps, je pouvais continuer à donner un petit coup de main ponctuel, à distance, pour quelques associations en France.
Mais je ne suis pas restée inactive longtemps. Rapidement, je me suis engagée dans le « Parents’ Society ». Cette association des parents d’élève organise différentes activités pour les élèves, les parents (Wines and Cheeses Evening, Christmas Bazaar, Nearly New Uniforms’ Shop etc.) et récolte des fonds pour subventionner des projets d’école. C’est une façon agréable de donner un peu de son temps en agrandissant son réseau.
En plus des évènements habituels, j’ai ainsi réussi à organiser une « Pancake Day » : nous avons offert des crêpes à tous les enfants de l’école primaire, en hommage à notre Chandeleur nationale. Bien qu’il y ait moins d’activités cette année, les réunions mensuelles du groupe permettent de maintenir le lien et lancer des activités ponctuelles.
En parallèle, suite à la volonté de l’organisme FAST Tutoring et celle des parents français / francophones, Florence S. et Caroline M. et moi sommes devenus les premières représentantes des parents d’élèves. Cela nous a permis de faire le lien entre l’organisme et l’école anglaise. La mission n’était pas des plus simples et nous nous sommes réunies périodiquement pour faire avancer les sujets divers, dans les deux écoles.
Du côté de Colston’s School que Florence S. et moi représentons (encore cette année), le bilan est positif. En juin dernier (2020), nous avons pu réunir parents et enfants, dans un pique-nique très convivial ! Nous avons hâte de pouvoir organiser à nouveaux des sorties, dès que nous aurons pu traverser ensemble cette période particulière.
J’ai décidé de consacrer les premiers mois de notre installation à Bristol pour ma famille. C’était une grande première pour moi qui étais toujours à « deux-cents à l’heure » ! C’était aussi l’occasion de prendre un peu de recul et de profiter de la vie autrement.
En même temps, je pouvais continuer à donner un petit coup de main ponctuel, à distance, pour quelques associations en France.
Mais je ne suis pas restée inactive longtemps. Rapidement, je me suis engagée dans le « Parents’ Society ». Cette association des parents d’élève organise différentes activités pour les élèves, les parents (Wines and Cheeses Evening, Christmas Bazaar, Nearly New Uniforms’ Shop etc.) et récolte des fonds pour subventionner des projets d’école. C’est une façon agréable de donner un peu de son temps en agrandissant son réseau.
En plus des évènements habituels, j’ai ainsi réussi à organiser une « Pancake Day » : nous avons offert des crêpes à tous les enfants de l’école primaire, en hommage à notre Chandeleur nationale. Bien qu’il y ait moins d’activités cette année, les réunions mensuelles du groupe permettent de maintenir le lien et lancer des activités ponctuelles.
En parallèle, suite à la volonté de l’organisme FAST Tutoring et celle des parents français / francophones, Florence S. et Caroline M. et moi sommes devenus les premières représentantes des parents d’élèves. Cela nous a permis de faire le lien entre l’organisme et l’école anglaise. La mission n’était pas des plus simples et nous nous sommes réunies périodiquement pour faire avancer les sujets divers, dans les deux écoles.
Du côté de Colston’s School que Florence S. et moi représentons (encore cette année), le bilan est positif. En juin dernier (2020), nous avons pu réunir parents et enfants, dans un pique-nique très convivial ! Nous avons hâte de pouvoir organiser à nouveaux des sorties, dès que nous aurons pu traverser ensemble cette période particulière.
Temple Church, Bristol – Juin 2020 - Pique-nique des familles EDF à Colston's School
Et enfin, depuis l’été 2020, nous avons vu naître et grandir Expat Family UK, le projet des conjoint.e.s d’expatrié.e.s.
Nous avons commencé tout doucement, cet été, en accueillant les nouvelles familles de Colston’s School, avec les contraintes liées à la pandémie.
Avec mon bagage professionnel en gestion de projet et en système d’information, j’épaule désormais l’équipe dans l’organisation générale, la mise en place et l’exploitation des différents outils informatiques. En prime, des belles amitiés se sont tissées grâce à cette aventure, à laquelle je souhaite contribuer le plus longtemps possible. (N.D.L.R. : Et nous t’en remercions !)
As-tu eu l’occasion de visiter le Royaume-Uni ?
Malgré la situation actuelle, nous avons pu composer avec les contraintes et découvrir les paysages époustouflants du Royaume-Uni.
Avant la Covid-19, nous avons pu visiter le Pays de Galles à la fin de l’été 2019, suivi par la découverte de Bristol et des villes aux alentours : Bath, Wells, Cheddar, Portishead, Ogmore…
Après le confinement, nous avons pu découvrir l’Ecosse du Nord et les îles Hébrides Extérieures. Nous avons été émerveillés par la beauté des paysages et sommes allés à la rencontre d’une faune et flore extraordinaires.
Extrait vidéo Voyage Ecosse : https://gopro.com/v/MJbv3rv38rXlD
Nous avons été plusieurs fois en Devon, ainsi qu’en Cornouailles. Le Royaume Uni continue de nous surprendre et nous espérons pouvoir visiter d’autres régions.

Isle of Lewis, Ecosse
Land's End, Cornouailles, Angleterre
Un premier bilan de ton actuelle expatriation ?
Je ne regrette pas de nous être lancés dans cette aventure, même si la pandémie a surpris beaucoup de monde et bouleversé certains projets personnels comme professionnels.
Certes, nous n’avons pas pu rencontrer autant de personnes qu’on l’aurait voulu. Certes, nous n’avons pas pu partir en voyage à l’étranger et donc rendre visite à ma famille, au Vietnam.
Mais prenons le bon côté des choses : c’était la première fois de notre vie qu’on a pu passer autant de temps en famille, tous ensemble, tout le temps !
Nous avons pu découvrir l’Angleterre avec la diversité de ses paysages car nous vivons dans un très beau pays.
Côté professionnel, je m’y remets petit à petit. « Tout vient à point à qui sait attendre ».
Et à mon plus grand bonheur, le lien entre les compatriotes continue à se renforcer, avec des rencontres à distance ou en vrai avec des femmes et des hommes extraordinaires dans la communauté EDF.
Quels sont tes projets pour 2021 ?
En 2021, j’aimerais continuer à aider dans ces différents projets associatifs, notamment dans avec Expat Family UK.
Je travaille actuellement sur le guide du corpus des connaissances en gestion de projet PMBOK (Project Management Body Of Knowledge). Ces révisions me permettent de structurer mes connaissances en gestion de projet, et si possible, aller jusqu’à l’obtention d’une certification PMP (Project Management Professional).
Enfin, nous aimerions également rendre visite à ma famille au Vietnam, et réaliser notre voyage en Islande, repoussé à cause de la pandémie.
Merci beaucoup, Perle, pour ce portrait et ton engagement auprès de la communauté d’expatrié.e.s !
Propos recueillis par Jessica Ung, Décembre 2020
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